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Citoyenne,
Citoyen,
Chers Camarades,
 
Inlassablement je le dis et le répète chaque année. Le 1er mai n’est pas un jour férié comme les autres ni une fête banale.

Bien sûr, nous socialistes aimons profiter de cette journée pour nous retrouver entre camarade dans de grandes rencontres conviviales et en effet festives.

Mais Notre 1er mai, ne consiste pas à faire semblant de s’intéresser au sort des travailleurs en leur disant qu’ils doivent se responsabiliser. En leur disant que s’ils veulent un meilleur pouvoir d’achat, ils n’ont qu’à travailler plus. Que les coupables ce sont les chômeurs qui trichent et les malades qui carottent.

Il ne s’agit pas de vanter les mérites du libéralisme débridé et de se comporter en valet du capitalisme. Il ne s’agit toujours pas de s’en prendre aux plus faibles de notre société et les rendant responsables de leur sort et dresser les gens les uns contre les autres.

Cà, messieurs et mesdames du MR, Monsieur le président des Libéraux, ça, nous vous le laissons bien volontiers.

Notre 1er mai, c’est se rappeler que les conquêtes sociales sont le fruit de combats de nos ainés.

Ceux qui ont construit notre droit social qui permet aux travailleurs de ne pas subir le joug de ceux des employeurs qui ne les respectent pas.

Ceux qui ont construit la sécurité sociale qui nous protège contre les accidents de la vie mais aussi contre des phénomènes qui nous dépassent comme elle l’a fait durant la crise de la Covid.

Ce sont ceux qui ont construit et donner ses lettres de noblesse aux services publics.

Ce sont ceux qui ont fait de la sécu et des services publics le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.

Au contraire des libéraux qui dressent les gens les uns contre les autres favorisant ainsi la loi du plus fort et tant pis pour les autres. Ils se contenteront des miettes.

Nous Socialistes, nous voulons une société de progrès, une société de partage.

Ou chacun contribue selon ses moyens et où chacun reçoit selon ses besoins.

Ce que nous voulons c’est le progrès de l’humanité, pas l’avilissement ni la soumission des uns aux autres.

Ce que nous voulons, c’est que les choses soient justes et équitables pour tous, et que chacun puisse vivre dignement.

C’est le combat des socialistes depuis quasi 150 ans et c’est celui, parce qu’il faut sans cesse réparer ce que détruit l’usure du temps et la folie des hommes, c’est celui que nous poursuivrons encore et encore.

Mes chers Camarades,

A chaque scrutin correspond toujours une actualité et des enjeux qui en découlent à plus ou moins long terme.

Il en est encore de même pour celles qui nous attendent en 2024.

J’ai pourtant le sentiment que nous sommes à un tournant et que les enjeux des élections, cette fois, sont plus fondamentaux que jamais.

D’abord, ce scrutin fédéral, régional et européen s’inscrit dans un contexte particulier. Nous sommes face à la montée de grandes incertitudes. La crise sanitaire que nous avons traversée en annonce d’autres, la situation géopolitique est instable comme jamais depuis longtemps et la situation économique ne permet pas de distinguer ce que nous réserve demain.

Comme président de la mutualité Solidaris, j’aimerais vous toucher quelques mots à propos de la santé.

L’impact sur la santé du dérèglement climatique et de la dégradation de l’environnement qui sont des réalités qu’on ne peut ignorer.

Aucune politique de santé publique ne peut dorénavant se faire sans tenir compte de la crise climatique.

Ensuite, la crise sanitaire que nous avons traversé a mis en évidence la fragilité de notre système de santé.

Il faut le réformer pour le renforcer.

Ceci demande une approche nouvelle qui doit être globale prenant en compte toutes ses composantes au contraire d’un système en silo qui a fait son œuvre mais aussi son temps.

Si notre système de santé a tenu bon, en dépit des circonstances, c’est grâce à ceux qui exercent les métiers de la santé qui ne disposent plus des moyens nécessaires pour l’exercice de ceux-ci.

Il est un secteur où cette obligation du politique est plus criante encore, c’est celui des soins à domicile. Ce secteur est menacé et si on y prend garde sa survie sera mise en cause.

Le secteur des soins de santé est à la croisée des chemins et la prochaine législature sera déterminante pour son avenir.

La législature qui se termine a vu une série d’acquis importants par l’action de la Vivaldi, il faut le reconnaitre. Mais il reste de nombreux chantiers ouverts ou à ouvrir. Ainsi l’avenir des hôpitaux qui sont dans une situation financière inextricable est compromis. La pénurie dans le secteur infirmier hypothèque la qualité ses soins. Celle des médecins l’hypothèque tout autant et commande notamment la fin du numérus clausus.

L’accessibilité aux soins qui fut longtemps la caractéristique du système de santé belge se détériore.

Sur le plan de la Région, une attention doit absolument être portée pour garantir une qualité optimum de la première ligne de soins ce qui suppose à la fois sa réorganisation et son refinancement.

Le contexte budgétaire qui appelle des mesures, c’est une évidence, risque toutefois de basculer vers des politiques d’austérité. Il ne faut pas refaire les mêmes erreurs que dans les années 80/90. La sécurité sociale doit être protégée de l’austérité.

Nous n’avons aucune confiance aux partis de droite comme le MR, l’Open-VLD et la N-VA qui dans leur programme prévoit une attaque sans précédent sur la sécu.

Les propositions de MR, en prévoyant une norme de croissance largement en dessous des besoins, conduisent à faire 1.5 milliards d’économies en 2025 et près de 6.9 milliards d’€ d’ici 2029 dans les seuls soins de santé alors qu’ils réclament un refinancement pour répondre aux défis demain comme celui du vieillissement de la population.

Enfin, nous devons aussi être vigilants face aux enjeux qui concernent la démocratie qui est fatiguée.

Au nombre de ces enjeux figure le sort qui sera réservé demain aux corps intermédiaires comme les mutualités ou les syndicats.

Qu’on ne s’y trompe pas, l’attaque systématique et grossière du président du MR à notre encontre ne relève pas d’une position comme les autres. Elle relève d’une dérive droitière inquiétante du MR qui redoute la force que représente les mouvements mutuellistes et syndicaux en tant que contre-pouvoirs.

Que l’on critique les mutuelles et les syndicats soit, mais qu’on veuille leurs morts participe d’une volonté de cadenasser l’opinion publique et d’empêcher l’expression des contradictions et de la contestation qui sont pourtant l’apanage des démocraties vivantes et modernes.

Un mot pour vous rappeler que les premières élections en 2024 seront sociales. Nos camarades de la FGTB sont engagés pour mieux représenter les travailleurs dans les Conseils d’entreprise et les Comités de Prévention et de Protection au travail. Les listes FGTB portent le numéro 3. Je souhaite ici leur témoigner notre solidarité et leur apporter tout notre soutien.

Mes chers camarades, comme tant de fois nous l’avons fait.

Il nous faut nous mobiliser et convaincre nos familles, nos voisins, nos collègues, nos amis. Soutenir le PS le 9 juin 2024, dans 39 jours, c’est le rendre assez fort pour qu’il puisse imposer dans les futurs gouvernements des politiques en santé ou d’autres domaines qui soient généreuses et qui empêchent les mauvais desseins de la droite.
 
 
Camarades.

Le temps est à la mobilisation.

Le temps est à la solidarité et au combat.

Mes chers camarades, bon 1er mai et vive les socialistes.

Salut et fraternité.

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